• 385 Posts
  • 44 Comments
Joined 6 months ago
cake
Cake day: December 24th, 2023

help-circle
























  • On le retrouve dans la devise du régime : « Dieu, Patrie et Famille »

    L’innovation et l’originalité toujours de mise dans ce courant de pensée

    La rhétorique du nouveau régime, qui assume d’emblée la dimension antiparlementaire propre aux régimes dictatoriaux et fascistes de son époque, se fonde sur l’idée de « régénération » de la patrie

    À ne pas confondre avec le genre de discours ci-dessous, même si les nuances sont discrètes, on reste typiquement sur du centre-droit libéral et modéré :

    “Le 21e siècle est le siècle de la régénération. Et cette régénération vous ordonne de renouer avec l’esprit de la Révolution française. Votre mission est d’éviter le grand effacement de la France face au défi d’un monde en proie au tumulte. Si vous ne vous en sentez pas capable, quittez cette pièce à l’instant. Vous n’êtes pas seulement des ministres, vous êtes les soldats de l’an II du quinquennat.”


  • Oui le titre est bof mais c’est surtout que sur chaque article de presse qui mentionne cette étude ne donne même pas le lien vers le site du défenseur des droits. Suivant le média les tournures de phrase changent et certains chiffres sont choisis plutôt que d’autres. Il faut télécharger le pdf pour avoir l’enquête complète, et qui est très claire, je n’ai pas (encore) vu d’articles avec un minimum d’effort sur cette étude…

    “L’utilisation de plus de force […] devrait être tolérée” peut aussi être interprété comme un appel à changer les règles pour qu’elles autorisent plus de force, il n’y aurait pas de notion de transgression dans ce cas.

    Bah ça signifie juste rendre légal ce qui est illégal aujourd’hui.

    Sinon la méthodologie utilisée pour cette question et ce graphique :

    L’usage de la force et sa légitimité aux yeux des policiers et gendarmes sont abordés à travers trois questions : l’usage de la force en rapport aux textes de droit susceptibles de l’encadrer(13), les finalités poursuivies(14), et enfin, le sentiment de gravité relatif à une mise en situation(15).

    Dans plus de neuf cas sur dix, l’usage de la force pour obtenir des aveux est réprouvé. Le fait de donner un coup non justifié à un suspect est largement considéré comme très grave ou grave (80,5 %).

    L’utilisation de plus de force que ce qui est prévu dans les textes suscite plus de contrastes : 59,8 % des répondants y sont favorables, contre 37,6 %. Dans chacun des cas, les policiers se montrent plus enclins à considérer que l’usage de la force est légitime (graphique 7).

    Si les questions relatives à l’usage de la force interrogent implicitement le rapport au droit(notamment quant aux pratiques illégales pour atteindre certaines finalités, par exemple des aveux), cette question a été abordée de façon plus explicite en interrogeant d’abord l’éventuelle contradiction entre le respect du règlement et l’efficacité et en questionnant les réactions quant à des fautes graves commises par un collègue.

    Dans 85,1 % des cas, si un collègue commet des fautes graves, la réponse privilégiée est d’appliquer le règlement. Cependant, une majorité des répondants (54,8 %) considère qu’il existe souvent une contradiction entre efficacité et respect du règlement, et que mener à bien la mission est prioritaire (51,8 % contre 45,2 % respecter le règlement). Ces résultats font apparaître une logique pragmatique (accomplir la mission), et ce, en se détachant potentiellement des règles censées encadrer le travail, confirmant ici encore des résultats classiques de la sociologie consacrée aux cultures professionnelles. Sur ces différentes questions, et notamment celles qui renvoient au dilemme, « respect du règlement » versus « conduite de la mission », les écarts entre policiers et gendarmes sont manifestes : 50,9 % des gendarmes privilégient le respect scrupuleux du règlement contre 35,4 % des policiers.


    (13) « Dans certains cas, l’utilisation de plus de force que ce qui est prévu par les règles devrait être tolérée ? ».

    (14) « Pensez-vous que l’emploi de la force est justifié pour obtenir des aveux ? » Oui, tout à fait ; Oui plutôt ; Non plutôt pas ; Non pas du tout.

    (15) « En intervenant avec un collègue masculin pour une bagarre dans un bar, une jeune policière reçoit un coup de poing dans la figure par l’un des protagonistes. L’homme est arrêté, menotté et emmené en cellule. Sur le chemin, il reçoit un coup fort dans le bas du dos de la part du partenaire masculin qui lui dit, « ça fait mal, hein ? ». Pensez-vous que c’est grave ? Échelle de 1 à 5.








  • Au moins 3 traceurs GPS ont été utilisés dans l’enquête. Une personne arrêtée a retrouvé sur sa voiture, après les GAV, un traceur non mentionné pour le moment dans le dossier. A priori, ces traceurs sont fabriqués par la société track-cars (connue pour vendre de tels dispositifs aux services de police français).

    Après avoir demandé une interception ou une écoute, l’analyse du trafic internet a pu indiquer l’utilisation prépondérante de Signal comme moyen de communication. La juge d’instruction a demandé dans certains cas l’installation d’un logiciel espion sur des téléphones. La demande d’installation est à priori encore très rare et peu de traces de techniques similaires sont présentes dans la presse.

    Pendant les arrestations, les policier.es ont insisté pour que les personnes arrêtées portent des masques chirurgicaux pendant le transport, pour leur propre bien. Ces masques ont ensuite été mis sous scellés puis transmis aux services de police scientifique. De plus, pendant les perquisitions, des brosses à dents, des brosses à cheveux ou sous-vêtements ont été mis sous scellés. Les sous-vêtements portés par une personne ayant refusé de porter un masque pendant son transport ont étés saisis au cours de la GAV.

    A la fin de sa garde-à-vue, les services de polices ont proposé à une personne de devenir indic contre rémunération. La personne a évidemment refusé et n’a pas pu savoir quelle somme d’argent ni quels étaient les objectifs de surveillance [9].



  • "Suite à cette attaque qui avait mobilisé en plein confinement des techniciens du ministère de l’Intérieur jusqu’au fin fond du Jura pour tenter de rétablir au plus vite leurs communications, de l’ADN du compagnon avait été retrouvé sur place. Après des mois d’écoutes et de filatures menées notamment par le Groupe Anti-Terroriste (GAT) de Dijon et des membres du GIGN venus spécialement de Versailles, et ce dans le cadre d’une enquête confiée à la Juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Nancy, Boris avait été arrêté à Besançon le 22 septembre 2020. Incarcéré en préventive à la prison de Nancy-Maxéville, il sera condamné en première instance le 19 mai 2021 à 4 ans de prison, dont deux ans assortis d’un sursis probatoire de deux ans (obligation de travailler, de rembourser les parties civiles et interdiction de porter une arme).

    Jugé sans avocat et dans un tribunal gardé par des CRS pour en interdire l’accès à l’ensemble des compagnon.nes solidaires présents sur place (au prétexte des restrictions liées au covid-19), Boris fera appel les jours suivants. Il sortira également une lettre publique de derrière les barreaux en juin, dans laquelle il défendra les raisons de cette double attaque. "



  • C’est peut-être d’autres brigades que celles du Hamas (al-qassam). Il y a les brigades du JIP (al-Qods) et d’autres liées précédemment au Fatah mais qui ne sont quasiment plus actives.

    Je pense que c’est aussi un exercice de propagande du Hamas mais plutôt inédit : reconnaître des “erreurs”. C’est évidemment pris comme une provocation et une euphémisation du massacre, mais c’est aussi peut-être pour dire “regardez nous on assume de dire que des civils ont été ciblés contrairement à Israël”. Et c’est pas comme s’ils annonçaient ça le lendemain du massacre, mais après 3 mois avec le bilan qu’on connaît, le timing est important.

    Tout ça pour dire que la Palestine est enfermée par un gouvernement nihiliste à Gaza et une autorité palestinienne en déclin total et autoritariste en Cisjordanie. Les dernières années ils se sont fait plusieurs fois massacrés à balles réelles quand ils manifestaient pacifiquement, et réprimés quand ils manifestaient contre le Hamas.